POUR MAE

Parfois dans la vie on fait des erreurs, mais qui n'en fait pas? Certaines sont intentionnelles d'autres pas.

Je n'échappe pas à cette règle, et une fois de plus j'ai blessé quelqu'un, non pas en disant quoi que ce soit, mais comme elle le dit "en la mettant à l'écart", ce n'était pas volontaire, et cela ne l'est toujours pas. Mais voilà le mal est fait. J'ai vécu et je vis une année assez difficile, et ta présence à mes côtés aurait été du plus grand réconfort et d'une aide estimable.

Mais hélas, par un facheux événement, une incompréhension, un fossé s'est creusé. Je ne te demanderai jamais de faire un choix entre elle et moi, je ne veux même pas que tu te partages entre nous deux. Mais une chose est certaine mais que personne ne semble comprendre, c'est que je ne sais pas où est ma place, ni avec vous ni avec ma propre famille, pour certains/certaines, je suis leurs nièce c'est indéniable mais m'accepte tel quel. Mais il est facilement compréhensible d'avoir un soucis d'identité dans mon cas, pourquoi personne ne veut le comprendre? Qui suis-je au juste?

Pour toi c'est également évident, un jour tu m'as dit " que tu n'avais pas besoin de m'avoir mit au monde pour que je sois ta fille" pourtant en ce jour du 23 mai 2009, quelqu'un a su me remettre là où était ma place. Ce qui est évident pour toi, ne l'ai pas pour tout le monde. Et je t'assure que j'ai été profondément blessée.

Résultat, je me suis éloignée, ma présence est indésirable, pourquoi l'imposer?

Et là ou j'avais le plus besoin de monde autour de moi, je me suis retrouvée seule, seule à l'hôpital avec la puce, seule aux examens, seule à Paris, seule à voir la puce souffrir et subir, seule à pleurer dans les couloirs de l'hôpital. Crois-tu que je n'aurais pas eu besoin d'aide, de soutien, une oreille, une épaule? Si tu as senti que je te mettais à l'écart, ce n'était absolument pas volontaire, si je t'ai fais du mal, cela ne l'était pas non plus. Pourtant bien d'autres t'ont fait bien plus de mal, et tu as su leur pardonner.

J'espère qu'un jour tu me pardonneras, mais surtout que tu comprendras.