Les pleures de la nuit
Tous les jours, il faut paraître, ha le paraître, je le comparerai bien au mensonge, car c'est bien vrai, le paraître est un faux semblant.
- "salut , ça va?"
- "oui ça va et toi?"
Comment dire non ça va pas, je vis un enfer, mon univers s'écroule, la famille s'écroule, chacun à notre manière nous sommes affecté par cette maladie. Mais on ne peut pas faire étale de notre vie, et comment expliquer, c'est affreux, on ne peut pas sortir, car on ne peut pas prévoir les crises, et si crises il y a comment vont réagir les gens??? Comment dire aux gens que de voir son enfant en crise, de ne pouvoir rien faire, nous détruit, tout s'écroule et l'avenir, comment voir l'avenir.
Alors on se lève, déjeune, part au boulot, au boulot c'est tout sourire, on croise les gens, les salue, ça va, ok, ta famille, les enfants, ok nickel. Mais à l'intérieur, rien de va.
Et la nuit, ha les nuits, là on peut se laisser aller, et pour éviter que le mari et les enfants entendent, on étouffe nos pleures et cris de douleurs dans l'oreillet, et quand c'est trop dure, on sort du lit, descend dans le salon et là tout nous retombe dessus, pourquoi elle? pourquoi moi? pourquoi ce petit rayon de soleil affecté par la maladie? Comment cela va se poursuivre, évoluer, terminer? Alors on jette un oeil sur le net (merveilleux outils pour éviter de réveiller son conjoint) on y cherche des réponses, mais c'est pire, et les larmes redoublent.
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